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Le 3 Fèvrier 1871, une convention signée à Versailles autorisait le fonctionnement de la poste entre la France libre et la France occupée, celle-ci considérée comme territoire étranger.
Le 10 Mars 1871, une convention, signée par Stenackers pour la France, rendait à l'Administration française la gestion de la Poste pour tout le territoire. Le port était fixé à 20 c. pour les lettres circulant dans la zône occupée soit dans la zône libre.
Affranchissement "mélangé: timbre de France 20 c. (oblitération de Paris) plus timbre Alsace-Lorraine (oblitération de Strasbourg)
Mais si la lettre devait passer d'une zône dans l'autre, la taxe était double, l'expéditeur et le destinataire payant chacun 20 c., l'un en timbres français, l'autre en timbres d'occupation et vice et versa.
Cependant l'expéditeur de zone libre était autorisé à payer tout le port en collant à coté du timbre français un timbre d'occupation que l'on trouvait dans les bureaux de zone libre et qui ne devait pas être oblitéré. En pratique, il fut souvent ce qui explique la présence sur des timbres allemands de cachets avec noms de villes qui ne furent jamais occupées.
Les lettres ne portant que le timbre français etaient marquées de chiffres taxe à main : 2 ou 20 en caractères maigres 30 à double filet ou tout simplement 2, 20, 3, 30 manuscrits au crayon bleu.
Lettre taxée 25 c. avec 20 c. Alsace/Lorraine oblitéré fer à cheval Mulhouse "Mülhausen"
Les timbres d'occupation restèrent en service jusqu'au 31 Décembre 1871. Ils furent remplacés par les timbres de l'Empire allemand jusqu'au 16 Septembre 1873.